Ce soir, en rentrant, après le litre de vin, tout m'est venu clairement. Alors dans le métro, j'ai fait mon auto-psychanalyse (si c'est possible) sur le dos d'un 20 minutes chiffonné. J'ai fait une liste des panneaux dans lesquels je tombe tout le temps, des tares dont je n'arrive pas à me débarasser, des malentendus qui m'ont tranché la gorge, des choses que je ne veux jamais admettre, des erreurs que je ne concède que tout bas. J'ai noirci la feuille de mots écrits en lettres majuscules, de flêches, de cercles, c'était presque aussi dense que ça :
Et à 2 stations de chez moi, j'ai écrit sur un ticket de caisse "je réalise que, à chaque fois que ça compte, c'est moi qui aime en premier. Ce raisonnement est valable pour tout et n'importe quoi, et n'importe où et n'importe quand, dans mon existence entière." Je ne sais pas trop ce que j'ai voulu dire. Quand au 20 minutes, il m'a fallu le jeter. Le lendemain matin, c'est mon paquet de Doliprane qui m'a crié "si tu veux m'éviter, jette le".
2 commentaires:
ah écrire, lire ou dessiner dans le métro ...
émilie tu n'aurais jamais dû jeter ce 20minutes! on l'aurait amené à un psychanaliste, et on aurait enfin élucidé le mystère nguyen! la subtilité laystary! toutes ces choses qui font de toi quelqu'un de sombrement étrange pour notre société.
Enregistrer un commentaire