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17/01/2013
04/01/2013
Carte : presse et argent
Aujourd'hui, l'équipe d'Acrimed a mis en ligne une carte, graphiquement encore « un peu artisanale », de son propre aveu, mais à l'intention très louable : répertorier la plupart des propriétaires des médias français. But : « se faire une idée de l'économie politique de l'industrie médiatique », explique l'observatoire des médias.
L'organisation arborescente a été agrégée par Frédéric de Manassein et Julie Morel.
— Cliquez ici pour consulter la carte (notez que vous devez disposer du logiciel JAVA pour la lire)
L'organisation arborescente a été agrégée par Frédéric de Manassein et Julie Morel.
« Cette navigation est intuitive :
- En cliquant sur chacun des propriétaires, vous déploierez les niveaux successifs d’arborescence indiquant les groupes et les marques qu’ils détiennent en partie ou totalement, puis les titres de presse, les chaînes de télévision, les stations de radio, les sites internet et les entreprises de télécommunication que ceux-ci recouvrent.
- En survolant (sans cliquer) les icônes jaunes vous obtiendrez diverses informations complémentaires sur les propriétaires, et notamment leurs participations minoritaires dans des entreprises médiatiques.
- Vous pouvez aussi effectuer une recherche d’un média spécifique en sélectionnant "Plan entier" sur la carte elle-même, puis en cliquant sur l’icône représentant une loupe en haut à gauche de la page. »
— Cliquez ici pour consulter la carte (notez que vous devez disposer du logiciel JAVA pour la lire)
13/12/2012
À télécharger : une trilogie de mixtapes de Cassie
Un justicier masqué visiblement attristé par le fait que Cassie serait sous-estimée sur la scène r'n'b (il prétend que c'est à la meuf de P. Diddy que revient le trône de Queen de la pop music) a décidé de compiler tous ses titres depuis 2006 dans 3 mixtapes non-officielles. Au total, 66 morceaux soit pas moins de 3h d'écoute au programme.
Notre Robin des Bois du rythm and blues en a également profité pour reprendre l'idée de triptyque de The Weeknd (cf. les pochettes) et classé la littérature Cassie en 3 sous-genres : VelvetNight (les morceaux les plus sensuels - en gros, une invitation à piner), Dope'nDiamonds (le mariage entre la voix de Cassie, des stabs, des basses et des « tribal-jungle inspired productions ») et Supermodel (« cotton-candy production, bubblegum beats », en bref : son œuvre la plus pop).
La grande consommatrice de r'n'b cheesy que je suis est toujours passée à côté de la discographie de Cassie, à l'exception de Is It You (attention, cette version - pas celle du film Step Up 2) qui est devenu, je ne sais même plus comment, l'hymne de mon amitié avec Magda, ma copine polonaise (on était en Erasmus - la seule année, avec celles du collège, où il est encore autorisé d'avoir des hymnes d'amitié). À part ce titre donc, j'ai souvent trouvé les morceaux de Cassie plutôt fades alors même que je concède que sa voix est puissante. Et puis, paresseusement, je n'ai jamais cherché à digger plus loin, vraisemblablement parce que écouter No Scrubs des TLC trente fois par jour ne me pose absolument aucun problème.
Cette trilogie de mixtapes va peut-être réussir à m'amadouer, je lui laisse en tout cas une soirée de travail et de blinis au tarama pour me convaincre. Si vous voulez en faire autant, cliquez ici.
— via The Fader
12/12/2012
À voir : Les Nouveaux chiens de garde, disponible sur YouTube
Si vous l'aviez raté dans les rares cinémas français à l'avoir diffusé, cette fois-ci ne passez pas à côté : Les Nouveaux chiens de garde, adaptation du livre éponyme de Serge Halimi (ici scénariste) est disponible en version intégrale sur YouTube.
Au total, 1h44 de décryptage de cette connivence politico-médiatique qui a cours tous les jours sur les plateaux télé.
Les médias sont-ils vraiment des contre-pouvoirs ?
Le documentaire de Gilles Balbastre s'attache à démontrer comment informations parcellisées, débats factices, renvois d'ascenseur et éternels mêmes intervenants travaillent tous les jours à lustrer une pensée unique.
Si l'on peut regretter (toutes choses égales par ailleurs, le film étant excellemment fichu) que la critique déployée ne s'attaque ici qu'à la télé (et pas à la radio, ni la presse écrite), gardons en tête que Les Nouveaux chiens de garde est avant tout une invitation au scepticisme, avec tout ce que le terme « invitation » suppose de ludique et accessible au plus grand nombre. J'avais notamment pu entendre Pierre Rimbert (un des scénaristes du film et actuel rédacteur en chef du Monde Diplomatique), invité à un débat organisé par Acrimed lors d'une des projections du film, expliquer que l'identité cinématographique du pamphlet imposait un format visuel au traitement de la critique, d'où l'objet du film limité à une sélection d'extraits télévisés.
Du reste, rien ne vous empêche de (re)lire le mythique essai de Serge Halimi, ce que je vous recommande plus que chaudement tant son actualité ne périt pas avec le temps, ou encore de suivre les publications en ligne de Acrimed, l'observatoire des médias. N'oubliez pas également de jeter un œil au Journal des Nouveaux chiens de garde, disponible ici.
Bon visionnage.
— Merci à Occupy France pour le signalement de cette nouvelle.
25/10/2012
À voir : Hopper en ce moment au Grand Palais
Ce matin, on a été voir Hopper au Grand Palais. Je vous recommande non seulement d'y aller à tout prix (vous avez jusqu'au 28 janvier 2013) mais aussi de vous munir d'un pass coupe-file (à acheter sur Internet / gratuit pour les journalistes) puisque l'attente peut aller en moyenne jusqu'à 3h en week-end, 2h en semaine.
L'exposition est l'occasion de revenir sur les étapes charnières de la vie du peintre : ses séjours à Paris, l'influence de l'impressionnisme, ses gravures, ses aquarelles, et enfin, ses tableaux les plus connus - pour la plupart peints à la fin de sa vie.
Ce que j'aime chez Hopper, c'est ce que je recherche en général dans la peinture : les jeux de lumière et le travail sur la profondeur. Hopper réunit avec talent les deux caractéristiques. Bien sûr, il y a ces nombreux tableaux dans lesquels le peintre met en scène des lieux de vie, éclairés et vus de l'extérieur la nuit. Ceux-là sont toujours déconcertants tant Hopper semble manier de façon quasi-photographique le clair-obscur. Mais résumer son travail à ces pièces phares serait une erreur, car Hopper s'amuse aussi énormément avec les profondeurs de champs et les compositions très nettes (aplats de couleurs presque géométriquement sectionnés). Finalement, c'est comme si de l'impressionnisme il n'avait gardé que les éclaircies, le reste de son œuvre étant surtout mû par un réalisme désabusé (Hopper peint des scènes de vie, jamais à proprement parler "les personnages qui la font" - ceux-là ont d'ailleurs toujours les mêmes expressions du visage un peu lasses).
Je vous laisse avec une de mes peintures préférées (dont mon copain m'a acheté la carte postale dans la boutique du musée, le mignon), qui me fait sourire parce qu'elle me fait beaucoup penser aux photos que la jeunesse Tumblr prend « lascivement » au Leica, dans les chambres d'hôtel de Berlin, avant de les poster sur leurs blogs d'inspiration mi-American Apparel (« je pose jambes nues dans mon short en coton »), mi-Instagram (« le soleil se couche alors que je me décapsule une 8.6 »). À cela près que Hopper a peint ça en 1952, donc.
L'exposition est l'occasion de revenir sur les étapes charnières de la vie du peintre : ses séjours à Paris, l'influence de l'impressionnisme, ses gravures, ses aquarelles, et enfin, ses tableaux les plus connus - pour la plupart peints à la fin de sa vie.
Ce que j'aime chez Hopper, c'est ce que je recherche en général dans la peinture : les jeux de lumière et le travail sur la profondeur. Hopper réunit avec talent les deux caractéristiques. Bien sûr, il y a ces nombreux tableaux dans lesquels le peintre met en scène des lieux de vie, éclairés et vus de l'extérieur la nuit. Ceux-là sont toujours déconcertants tant Hopper semble manier de façon quasi-photographique le clair-obscur. Mais résumer son travail à ces pièces phares serait une erreur, car Hopper s'amuse aussi énormément avec les profondeurs de champs et les compositions très nettes (aplats de couleurs presque géométriquement sectionnés). Finalement, c'est comme si de l'impressionnisme il n'avait gardé que les éclaircies, le reste de son œuvre étant surtout mû par un réalisme désabusé (Hopper peint des scènes de vie, jamais à proprement parler "les personnages qui la font" - ceux-là ont d'ailleurs toujours les mêmes expressions du visage un peu lasses).
Je vous laisse avec une de mes peintures préférées (dont mon copain m'a acheté la carte postale dans la boutique du musée, le mignon), qui me fait sourire parce qu'elle me fait beaucoup penser aux photos que la jeunesse Tumblr prend « lascivement » au Leica, dans les chambres d'hôtel de Berlin, avant de les poster sur leurs blogs d'inspiration mi-American Apparel (« je pose jambes nues dans mon short en coton »), mi-Instagram (« le soleil se couche alors que je me décapsule une 8.6 »). À cela près que Hopper a peint ça en 1952, donc.
20/10/2012
À écouter : « Mode, beauté - Les ambiguïtés de la culture féminine »
Mardi dernier, Mona Chollet, journaliste au Monde Diplomatique, était invitée à l'Institut Français de la Mode.
Je vous ai déjà parlé de celle qui est aussi auteure de Beauté Fatale, sorti aux éditions La Découverte puisque cet ouvrage est résolument mon coup de cœur littéraire de cette année. Vous pouvez d'ailleurs (re)lire mon interview de Mona Chollet par ici.
Si vous voulez écouter Mona Chollet disserter des ambiguïtés de la culture féminine (à travers sa presse, ses séries, ses blogs, etc), sachez que l'IFP a mis en ligne le podcast de la rencontre.
— Cliquez ici pour accéder aux podcasts de la conférence
Je vous ai déjà parlé de celle qui est aussi auteure de Beauté Fatale, sorti aux éditions La Découverte puisque cet ouvrage est résolument mon coup de cœur littéraire de cette année. Vous pouvez d'ailleurs (re)lire mon interview de Mona Chollet par ici.
Si vous voulez écouter Mona Chollet disserter des ambiguïtés de la culture féminine (à travers sa presse, ses séries, ses blogs, etc), sachez que l'IFP a mis en ligne le podcast de la rencontre.
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