08/08/2009

Come get love because I can't get love

Je suis d'humeur à dire qu'il y a dans l'air du mois d'aout de chatoyantes particules de jolies choses qui se frottent, recherchent, s'essayent au bonheur.
Hier, il y avait les Naïve New Beaters à moins de 10 mètres de nous, et je crois qu'ils ont entendu ce que je disais dans l'oreille de Peez, parce qu'ils ont exaucé mon souhait, ils ont rejoué Get Love une seconde fois.
Et Fanny, en amour avec son voisin du dessous, dans le train nocturne qui nous ramenait de Aulnoye-Aimeries à Lille, elle me criait putainjesavaispasqueçapouvaitêtreaussiprisedetêtedavoiruncopainputain, et je lui disais oui ne t'inquiète pas je vois exactement de quoi tu parles, d'un air conciliant.
Il y a Surprise Hotel, de Fool's Gold, mais en fait elle est plutôt de Sullivan, il l'écoute en boucle, je l'imagine caché sur son toit. Moi je l'écoute aussi, mais dans mon grenier, c'est le maximum de hauteur que je peux attendre.
Il y a les mirabelles de chez mon oncle, j'en mange au petit déjeuner, au goûter, et à tous les desserts de la journée, et si on en avait ne serait-ce qu'1 kg de plus, j'en aurai bien fait de la confiture.
Il y a les supporters de Lorient, qui sont venus, hilares, avec leurs tambours et leurs écharpes, chantaient des chansons promettant leur victoire, devant la grille des tribunes du Losc, et les lillois, échaudés, qui roulaient en boule mes flyers pour les jeter sur leurs adversaires, et qui, tout penauds, sont venus s'excuser une fois la bataille passée, car "vous vous doutez bien mademoiselle, on ne pouvait quand même pas les laisser faire".
Il y a Maman qui mène l'enquête pour savoir qui a, oh sacrilège, renversé la compote par terre dans la cuisine, et comme tout le monde a un parfait alibi, elle en conclut qu'il y a donc un fantôme dans la maison.

1 commentaire:

fan a dit…

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