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Ils ne se voyaient que pour dormir. Je ne sais pas si l’on découvre les gens en les regardant dormir, mais ils n’avaient pas d’autres méthodes. Elle se couchait, puis il rentrait, est-ce qu’il posait les yeux sur elle ? Est-ce qu’il trouvait ça indiscret ? Il se couchait sur le second matelas, si proche de son corps à elle. Et s’endormait. Lorsqu'elle se réveillait, cinq heures avant lui, elle prenait toujours quelques minutes à observer son visage éteint, comme s’il allait soudain s’éveiller et articuler un bonjour chaleureux. En rentrant, elle s'endormait seule sachant si bien qu’il viendrait allonger son corps d’homme si proche sans même troubler son sommeil. Ils jouaient ainsi chaque nuit, avec leurs emplois du temps, pour ne partager que du temps endormi. Elle ne connaissait pas sa voix. Et elle trouvait ça émouvant de ne connaître que le corps d’un inconnu, comme la chose première et minimale. Elle ne savait pas vraiment si le fait de partager une chambre désuète les rapprochait d’une certaine façon, ou au contraire, excluait toute perspective de relation.
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11 commentaires:
pour la premère fois je suis la 1st à laisser un commentaire!
j'imagine que c'est l'hisoire de 2 étudiants qui sous louent une sorte de mansarde et travaillent toute la journée
en tout cas il me plait de l'imaginer ainsi
j'espere que tout continue de bien se passer en italie
jolie magda
joli texte
joli rêve
jolie vie
joli blog
c fini les cauchemards alors?
jtai envoyé les liens de l'envoyé spécial facebook
Je feel trop ce que tu say
moi aussi. j'imagine trop la situation en lisant le texte.
je ne savais pas que tu avais participé à la réalisation d'un mini clip "comment apprendre à danser le shuffle"
pardon?
msn toi
http://www.5min.com/Video/How-to-Dance-the-Shuffle-18631198
C'est un extrait de livre ?
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