samedi a parfois le goût de la paresse du dimanche.

Aujourd'hui a été une succession de moments paresse.
D'abord, pour le goûter chez Julien, autour du gâteau chocolat qu'il nous a promis la veille et-même-que-je-pensais-avoir-affaire-aux-paroles-vaines-du-mec-bourré
qui-en-est-à-sa-trente-sixième-bière, et-en-fait non je-suis-mauvaise-langue-parce-qu'il-l'a vraiment-fait-et-qu'il était-d'ailleurs-super-bon-et-original, parce-qu'il y a-mis-de la-crème-de-marron-en-bon-savoyard-qu'il-est-et-que-la-recette-lui
vient-de-sa deuxième-maman, c'est-à-dire la-maman-de-son-meilleur-ami.

Puis, ça a été la pizza goût cholestérol (avec des frites et du saucisson par dessus) partagée avec Lucy, paresseusement assises dans la cuisine de l'appart que j'ai pour moi toute seule ce weekend même que le matin je peux aller manger mes kellogs en sous-vêts dans la cuisine.

Et enfin, Magda est revenue de Padoue, alors on a mis le grand chantier dans la cuisine, entre les tasses de café empilées, les bols de camomille, les miettes de biscuits, l'encens, la musique, nos listes de courses et les ordis portables sur la table à squatter facebook.

Je crois que j'aime beaucoup les lendemains de soirée, quand on passe du temps ensemble, avec nos grosses cernes. C'est un peu comme le fameux Mc Flurry avec les garçons au dernier étage du Mc Do Grand'Place, ou quand on se roule dans les couvertures de chez Marie en regardant Sex & The City et que Stef essaye de vomir dans la salle de bain.

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