C'est prenant, excitant, intéressant, mais surtout très crevant. Il faut courir à droite à gauche dans Paris, interroger, observer, recueillir des témoignages, tout ça la besace alourdie par un gros appareil photo reflex (on illustre nous-même nos papiers, comme des grands). Puis il faut rédiger, 3000 signes le lead, 900 les brèves, attention à l'intro, aux inters, à la chute. On se fait relire, on se critique, on s'approuve, on rit puis on s'engueule.
Si bien qu'à la fin de la journée, assommé mais satisfait du bouclage, on a qu'une envie, c'est sortir de cette salle que les Mac, les imprimantes, les journaux, les feuilles volantes et notre activité cérébrale ont beaucoup trop chauffé.
Terminer pareille journée sur les rotules aurait pu me valoir un chinois à emporter, que j'aurais mangé froid à la maison. Mais avoir un merveilleux petit ami qui connaît l'art de mettre du quinoa, des courgettes grillées, de la crème fraîche, des dés de jambon et du fromage de chèvre dans une galette de maïs ; oui, c'est salvateur.
4 commentaires:
coeur
Et après le journal école, vous avez fini les cours ?
Chanceuse! tu l'as rencontré ou ton amoureux?
Je veux le même!
Tellement mignon !
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