À travers sa très haute pyramide de packs de bières, l'artiste questionne le rapport entre la construction (nette, précise et motivée) d'un monument et sa destruction (progressive, lente et irrémédiable). Partant du principe que la destruction, loin de signer la mort d'un monument, le fait en vérité vivre, survivre et évoluer, Gaillard invite les spectateurs à prendre eux-même part à la démolition de sa pyramide.
En gros, on vous incite cordialement à ouvrir les packs, vous servir en bières, en boire autant que vous voulez, casser les bouteilles si ça vous amuse, jouer au caps et grimper en haut de la pyramide, si le coeur vous en dit.
Et bien sûr : comme le sol est jonché de débris de verre et qu'au fur et à mesure de l'expo, escalader le monument devient de plus en plus délicat (vous pourriez enfoncer votre pied dans un carton vide et tomber), on vous demande de signer une décharge à l'entrée. À part ça, sur le concept, on peut envisager l'installation comme un sympathique open bar à 4 euros.
Au commencement, la pyramide :
4 commentaires:
Merci, je profiterai de mon passage éclair berlinois pour aller décapsuler quelques bouteilles :-)
Hyper cool
l'art contemporain est une blague.
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