20/01/2011


Cette chanson n'est pas une exclu ou une découverte récente (elle date déjà de « l'année dernière »), mais je la poste ici pour la dédier à mes inconnus du jour : les messieurs qui ont partagé mon carré de train entre Paris et Lille, engoncés dans leurs costumes Façonnable (ou une marque du même acabit, genre classe mais pas classieux), ce mec juste en face de moi, qui lisait un bouquin intitulé L'intelligence économique (attendez, c'était celui-là !) et avait l'air d'être né au plus tard dans les années 70 alors qu'en fait, il possédait la carte 12-25 et le jeune homme assis à côté de moi dans l'autre carré, qui dormait la bouche ouverte, même pas honteux que son MP3 crachait si fort des chansons que je n'aime de façon décomplexée qu'à partir de 4h du matin le samedi soir. Messieurs, je vous ai observé du coin de l'oeil, avec cette chanson dans les oreilles. Remerciez Andreya Triana ; elle a rendu caduque toute vision de médiocrité possible et vous a donné de grands airs de cinéma.


1 commentaire:

Lise a dit…

Oh oui, de nouveau des vrais posts rien que pour Pensées Plastiques !