Poum m'en parlait la dernière fois, parce que c'était dans son cours de marketing : Petit Bateau cherche à rompre avec son image de marque trop sage/basique/timide/enfantine, et pour ce faire, Petit Bateau a choisi une nouvelle égérie : Izïa, 19 ans (231 mois, donc), fille de Jacques Higelin et chanteuse rock/punk.
A toute juste 16 balais, la fille du bon pote de Brigitte Fontaine assurait déjà la première partie de Iggy Pop (çavatoutvabien?).
Fab mon chatoyant rédac chef madmoiZelle, me proposait hier de le rejoindre à la soirée privée organisée par Petit Bateau, avec showcase de la fameuse Izïa, donc.
A toute juste 16 balais, la fille du bon pote de Brigitte Fontaine assurait déjà la première partie de Iggy Pop (çavatoutvabien?).
Fab mon chatoyant rédac chef madmoiZelle, me proposait hier de le rejoindre à la soirée privée organisée par Petit Bateau, avec showcase de la fameuse Izïa, donc.
Je pourrais vous parler de tout le gratin des blogueurs parisiens invités, qui au lieu d'écouter Izïa mettre le feu sur scène, préféraient se coller au bar pour profiter des free drinks (allez qu'on enchaîne le champagne, les skycokes, le gin, et tout ce qu'il y a sur la carte!). Mais je vais plutôt vous parler d'Izïa, qui a été un espèce de coup de coeur de ma soirée. Et pourtant, je suis venue avec plein d'aprioris. Du type "ouais ok encore une ado qui fait du rock, allez Emma Daumas 2010!", "ouais c'est la fille de Higelin, elle aura rien dans le bide si ce n'est son post-it nom de famille sur le front", "ouais de toute façon le rock c'est pas trop mon truc", et tout et tout. Et finalement, j'ai carrément été séduite par le personnage : son énergie sur scène, sa façon de moduler sa voix (passant de tonalités très basses à des crises d'hystérie de sons aiguës, enchaînant les doux murmures et les égosillements au micro). Bon, je n'écouterai pas forcément son album chez moi (le rock, c'est pas plus mon truc que y'a 3 lignes), mais tout de même : j'ai été fascinée par cette énergie, cette maturité, cette confiance en soi, qu'elle déployait sur scène. Je vous renvoie vers le papier de Fab, qui parle de tout ça de façon plus détaillée. Bref, super soirée. Je suis sortie du Scopitone toute émue, et en marchant sous les lumières du Palais Royal, j'ai élaboré une théorie sur la musique, les concerts, les synergies d'énergie, et la société du spectacle de Guy Debord. Bon, j'avais bu beaucoup de champagne, c'est vrai.
3 commentaires:
Tiens, tu justifies tes textes maintenant!
putain chouette!
allez le rock c pas si nul
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