04/09/2009

dans les vitrines de ma nuit, achète moi je ne vaux rien

une grosse boule dans le ventre en remontant la rue,
ta vallée frôlée il y a plus de 1800 jours,
à l'époque je marchais naïvement,
si j'avais su qu'aujourd'hui j'y serais encore,
et que d'une certaine façon,
j'en serai toujours habitée.

je me suis réfugiée dans une salle de cinéma,
là où tout commence, tout finit,
j'ai eu besoin d'émotions fictives.
les nôtres sont trop réelles pour ( )
pour je ne sais même plus.

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