03/07/2009

eh bien je dois admettre

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Je me souviens avoir été agacée, agacée comme une de ces énièmes fois où l'on se dispute bêtement et méchamment pour des broutilles à 2 francs 6 sous, ou si peu.
Sur le chemin du retour, j'étais drôlement pas contente, j'avais la tête qui tournait, et puis les poings serrés, bien enfoncés dans les poches.
Une fois la clef tournée dans la serrure de l'appartement, j'ai plus ou moins foncé au lit, sans lui décocher un mot, et je crois qu'avec l'éthanol je me suis vite endormie.
Et le lendemain, je n'ai pas trop su pourquoi ni comment, mais je me suis réveillée sur le canapé du salon. Je crois que trop énervée j'étais partie de la chambre, et puis trop peu alerte je ne m'en étais pas souvenu.
Au réveil, on ne se parlait toujours pas, et l'odeur du café qu'on pouvait goûter par le nez, était exactement à l'image de l'atmosphère : amère.
A un moment, il est sorti en trombe de l'appartement, je n'ai pas su pourquoi.
Mais 5 minutes plus tard, il est revenu avec des roses à la main, elles étaient enveloppées dans du papier vert. C'était le premier bouquet que je recevais de lui, c'était frais et spontané, et comme je suis une fille tout ce qu'il y a de plus fille, j'ai arrêté de faire du boudin, et on s'est réconcilié avec des bisous, des surgelés Picard et la fenêtre ouverte sur le four crématoire qu'est ce Paris estival et pollué.

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