06/04/2009

la nuit à Parme

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Il marchait tout doucement, et traversait la route d'un pas lent, mais décidé. J'ai freiné sec pour l'éviter, et ne pas lui ôter la vie.
Ce petit escargot qui se baladait ce soir-là sur une des avenues du quartier résidentiel de Parme.
Après la poêlée de légumes frais de Jérôme (la magie de la cuisson, ou comment transformer des légumes abandonnés dans le bac du frigo en chatoyant casse-dalle) on somnolait un peu. Et puis, le coloc espagnol de notre hôte, Ricardo je crois, a passé sa tête dans l'entrebâillement de la porte de la cuisine, et nous a lancé un "je vais en ville boire des bières, vous venez?"
Et 15 minutes après, j'étais sur un vélo, en direction du centre ville, dévalant à toute vitesse les rues désertes, sous le vent chaud de 22h, Lucy devant moi, sur le porte-bagage de Ricardo. Les pavillons alentours comme images subliminales aussi rapides et impromptues que les pensées qui me transportaient déjà à Paris, que je rejoignais 48 heures après.

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2 commentaires:

thib a dit…

Du vélo la nuit ?
La dernière fois que j'en ai fait, c'était avec toi !

Émilie Laystary a dit…

Oui, c'était mon avant dernière fois.