débarquement à Turin

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Le train de 5h40 du matin nous avait un peu achevées, mais enfin on arrivait à Turin. Dans l'air flottaient un milliard de particules de vacances : la chaleur, le ciel dégagé, les touristes dans la rue, les glaces, mon allergie au pollen.
Le couchsurfer, grand bobo un peu décalé bossant dans une agence de voyage et sportif passionné aux projets un peu loufoques tel que traverser la Mongolie en tuc-tuc avec sa bande de copains nous a emmené dans une trattoria de son quartier, en mode cuisine familiale.
Il partait ce weekend dans les Calanques de Marseille, pour faire du trekking; et nous laissait donc, à nous, deux inconnues, les clefs de son loft. Avec Magda, on a aimé cette phrase qu'il a eu : "it's just a house, after all!"
Et arrivées dans ce loft aux grands murs blanc, tout juste parfait pour nous, on a eu ce fou-rire, et ce bref échange de regards. Un truc indiscible avec les mots, ça voulait juste dire "écoute poulette, je crois que les vacances commencent".

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