26/03/2008

dans l'attente de son retour, peut-être, le tablier blanc gonflé de


Ou peut-être avais-je nourri mes espoirs d'illusions (perdues?). J'entends la foudre qui s'approche et ma chambre se gorge peu à peu d'obscurité.
À moins que ce ne soient mes tourments qui grondent, ces mêmes pensées qui noircissent ma vue et qui, s'épandant, traînent dans leur essor les ombres opaques aux quatre coins des murs.
Embourbée par mes sens égarés, je m'accoude à ma fenêtre et n'attends que le bruissement coléreux d'une pluie de printemps (ça me rappelle le souvenir d'un velux, l'été dernier, et d'un livre sur les fées – c'était sous les toits de Paris). En vérité, malgré le progrès du tumulte, les oiseaux ne s'arrêtent pas de chanter et la disparate du mélange a généré une atmosphère curieuse, insondable.
Mais l'étrangeté n'émane peut-être que de moi. J'aurais pu réclamer que tout, autour de moi, s'accorde à ma décadence. Car c'est vrai, il y a, je le sens, du déliquescent qui affecte ou infecte chaque petit espoir miraculé... Et bientôt, j'ai peur qu'il n'y ait plus rien. Pourtant, c'est de cette même peur que s'abreuve la contagion.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

les illusions ne sont jamais perdues tant que l'espoir reste.

Anonyme a dit…

t'as écrit ça sous influence dirait l'autre

Anonyme a dit…

sous influence de qui?

Anonyme a dit…

ou de quoi?

Anonyme a dit…

je t'ai trouvé un atelier d'écriture au café de paris !!!! j'ai montré des textes de toi (ceux de la khâgne, j'avais pas ceux sur l'immortalité que t'as écrit cet été) et ils veulent ABSOLUMENT te rencontrer et t'acceptent dans leur cercle!!! bon, dit comme ca, ca fait secte (ils te veulent absolument dans leur cercle!!!!) mais franchement tu vas adorer je te vois déja épanouie et heureuse sur la table du fond du café avec ton diabolo cerise pèche menthe fraise tout ce que tu veux et riant aux blagues textuelles de tes compagnons

Anonyme a dit…

"il faut vraiment être tordu pour écrire tout ce qu'émilie écrit"

Anonyme a dit…

lise approuve.

Anonyme a dit…

L'influence de l'influence..

Émilie Laystary a dit…

non, j'étais sobre comme du lait frais dans un grand bol le matin.