De 1988 à 2009, le dimanche soir renfermait pour moi les heures les plus déprimantes de la semaine. Aujourd'hui, j'ai décrété que la récurrence périodique d'un jour sur 7 n'avait pas de quoi briguer un mandat hebdomadaire de déprime sur ma personne. Jour du Seigneur, tiens toi bien : maintenant je t'aime autant que je hais celui que tu célèbres.
Le dimanche soir est le crépuscule du week-end et l'aurore du lundi. Ou la voie d'accélération entre l'aire de repos de samedimanche et l'autoroute des jours ouvrables. Du coup, c'est le moment parfait de la semaine pour paresseusement se faire plaisir et perdre son temps avec délectation. On a bien le droit : encore un dodo, et on se trouve ballotté dans les transports en commun, le tout pour 5 x 24 heures de stress. Tout ça pour vous dire que le dimanche soir, c'est donc le moment idéal pour faire des gelées-industrielles-en-poudre-en-sachets-achetés-dans-les-supermarchés-anglais. Le genre de choses qu'il ne serait pas sérieux de perdre son temps à faire en semaine, vous en conviendrez.
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