22/08/2010

À Mathieu Berenholc


Mathieu,

La douleur et le chagrin ont élu domicile dans nos coeurs depuis que tu t'es barré.
Si j'ai longtemps hésité à rédiger cette note, sans me répandre en détails je me lance aujourd'hui ici pour te rendre un discret et sobre petit hommage.

J'aimerais saluer l'humour, l'intelligence et la personnalité bien trempée qui caractérisaient l'homme et le rédacteur en chef que tu as été.
Merci pour tout ce que tu m'as appris à faire et à ne pas faire, ta juste sévérité, tes moqueries bien pensées, ton rire gras qui résonnait dans la rédac', tes conseils bien visés, tes remarques - ironiques ou bienveillantes, tour à tour entre détachement et empathie.

Dans cette douloureuse épreuve, mes pensées vont tout droit à toutes les autres personnes pour qui tu as compté. Tu vas nous manquer.

Mathieu, putain, tu es parti trop vite. Mais on ne t'oublie pas.
Merci d'être le visage qui incarnera à jamais mes premiers mois de journalisme.