tag:blogger.com,1999:blog-18196755.post4337223605689671400..comments2023-10-29T10:03:35.502+01:00Comments on Pensées Plastiques: Interview de Zahra Ali pour Vice, version longueEmiliehttp://www.blogger.com/profile/14295150002765960274noreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-18196755.post-68507790715184771402013-02-11T14:50:54.074+01:002013-02-11T14:50:54.074+01:00J'ai acheté le livre après avoir lu cette inte...J'ai acheté le livre après avoir lu cette interview. Dévoré ce week-end. Palpitant, très instructif, à mettre dans les mains de tout féministe. D'urgence.Clotildenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-18196755.post-59401297427111801872013-02-08T11:06:32.676+01:002013-02-08T11:06:32.676+01:00"sciences islamiques" ?!"sciences islamiques" ?!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-18196755.post-61605848557385489432013-02-06T22:06:37.045+01:002013-02-06T22:06:37.045+01:00C'est toute la question de l'universalité ...C'est toute la question de l'universalité du féminisme : une doctrine qui doit se penser pour les femmes, et pas par des femmes contre d'autres femmes. J'ai moi aussi été très dérangée par la posture un peu "suce-boule" de Ni Putes Ni Soumises pendant l'affaire du voile. Un peu comme si NPNS avait eu d'un coup le loisir de devenir garant étatique de la critique des femmes en banlieue et agissait au quotidien par peur de perdre ce statut officiel qui lui a ramené beaucoup de publicité. NPNS est alors devenu constamment d'accord avec les débats instaurés par les politiques, oubliant presque son rôle de distance, recul et méfiance envers un discours officiel quelque peu raciste. C'est dommage. NPNS est clairement un exemple de féminisme blanc : utiliser le sexisme présent dans les banlieues comme cible et presque oublier au passage qu'il y a autant à faire dans les beaux quartiers ! Un sexisme qui, sans être de l'excision, reste présent en terme de salaires non égaux par exemple...Caronoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-18196755.post-6095787517304097792013-02-06T11:58:20.508+01:002013-02-06T11:58:20.508+01:00Merci pour votre réaction - je trouve qu'elle ...Merci pour votre réaction - je trouve qu'elle pose de très intéressantes questions. Je vous rejoins sur le point suivant : on se bat mieux contre des idées que contre des personnes. À un détail près cependant : dans notre société de classes, les personnes sont souvent les idées. J'ai la conviction que c'est dans la posture sociale et la conscience d'intérêts propres que beaucoup de gens puisent leur champ de valeurs.<br /><br />Par « féministes blanches » (proposition à laquelle j'ajoute « donneuses de leçons » puisque les féministes occidentales ne font pas nécessairement toutes de l'ingérence), j'entends surtout « féministe occidentalo-centrée ».<br />Pour reprendre l'expression de Félix Boggio Éwanjé-Épée et Stella Magliani-Belkacem dans leur ouvrage "Les féministes blanches et l'empire", ce féminisme ethno-centré use d' « opportunités stratégiques » et emploie « un type de rhétorique [qui] a notamment permis d'associer le niveau de civilisation d'une société et le degré d'émancipation des femmes. » C'est ce féminisme impérialiste que je dénonce ici aujourd'hui quand je parle de « féministes blanches et donneuses de leçons ».<br /><br />Je note précieusement votre remarque concernant l'oppression en tant que système qui dépasse parfois ses propres acteurs et, comme vous, souscris volontiers à l'idée qu'il est des féministes qui, inconsciemment, ne parviennent pas aussi bien à se libérer de la grille de lecture raciale que de la grille de lecture patriarcale. Mais ce que j'accuse principalement, c'est « cette collusion entre de larges franges du mouvement féministe et la classe dominante », collusion au sein de laquelle il faut voir une convergence d'intérêts entre les féministes et le néo-colonialisme. Et même s'il arrive que cette collusion ne soit pas délibérément voulue par les féministes qui émettent des avis ingérents sans s'en rendre compte, elle finit de toute façon par être imposée par les commentateurs politiques qui parviennent toujours à récupérer les discours naïfs des « féministes des beaux quartiers » à des fins néo-coloniales. Mon avis, pour aller plus loin, est que cette récupération n'est pas une instrumentalisation unilatérale mais, quelque part, la rencontre entre des pouvoirs publics qui ont besoin d'une caution de terrain (ex : une association comme Ni Putes Ni Soumises) et des associations qui ont besoin de médiatisation et voient dans leur union temporaire avec un agenda étatique le moyen de communiquer à grande échelle sur leurs idées. Meilleur exemple : l'affaire du voile et l'action de NPNS, devenue à l'époque appareil idéologique d'État.<br /><br />Par ailleurs, je pense que tout engagé dans le féminisme (et de façon général "tout militant") qui prend la parole a une responsabilité - le devoir de réfléchir aux discours qu'il émet, puisque ces discours, en ayant la prétention de rendre intelligible le monde qui nous entoure, contribuent immanquablement à modifier la réalité auprès d'autres acteurs. <br /><br />Je distingue donc littéralement un féminisme universel qui viserait à défendre et comprendre toutes les femmes dans chacun de leurs milieux (social, économique, religieux ou non etc.) d'un féminisme impérialiste, ethno-centré et néo-colonial, qui ne serait rien d'autres que le féminisme des dominants.<br /><br />C'est ce dernier sens que j'ai voulu donner à l'expression « féminisme blanc ».<br />Emiliehttps://www.blogger.com/profile/14295150002765960274noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-18196755.post-17792537508441433972013-02-05T01:53:03.070+01:002013-02-05T01:53:03.070+01:00Je m'interroge sur l'utilisation de l'...Je m'interroge sur l'utilisation de l'adjectif "blanc" pour désigner les "féministes blanches" dans l'introduction. On ne peut pas décemment nier que l'on se trouve dans un paradigme d'oppression, avec des opprimés, ça c'est sûr, et des oppresseurs. Mais ce dont je suis moins certaines c'est que l'oppression soit la volonté consciente, consciente, planifiée et articulée d'un groupe d'individus identifiables et identifiés. Est-ce qu'en utilisant le terme "blanc" et en personnalisant ainsi la source du problème, n'empêche-t-on pas de penser la sortie du racisme, du sexisme et de toutes les autres formes de discrimination autrement que par la confrontation d'un groupe A contre un groupe B qui incarnent des valeurs, des idéologies, des systèmes et des comportements indissociables de leurs corps, de leurs esprits et des lieux qu'ils investissent ?<br />Je préfère penser l'oppression et l'injustice sociale comme un système auquel une majorité relative, regroupant oppressants, oppressés, bénéficiaires et victimes, participe de manière plus ou moins consciente. Je ne me bats pas contre des personnes, je me bats contre des idées, des situations, des conceptions, des discours, des actions. <br />Il me semble qu'il s'agit là d'une traduction trop rapide de "white" qui est employé dans les milieux académiques et militants anglo-saxons où le terme semble avoir une légitimité toute discutable par l'histoire de ses peuples. Le mot, en français et en Europe a une toute autre histoire, porte de toutes autres implications. <br />Mon propos n'est surtout pas de vouloir corriger qui que ce soit. Ou de nier des évidences Je ne dis même pas que je m'oppose radicalement à l'utilisation de cet adjectif. Mais j'ai été interpellée plus que d'habitude lorsque je croise ce mot en anglais dans les textes d'études des genres américains notamment, et je me suis dis que cela serait peut-être l'occasion d'articuler ma perplexité et d'appeler d'autres réactions et réflexions sur ce détail qui ne me semble pas anodin. Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-18196755.post-76847318921085647122013-02-04T00:12:44.244+01:002013-02-04T00:12:44.244+01:00Je reviens sur ce qu'à dit Maeva précédemment....Je reviens sur ce qu'à dit Maeva précédemment.. Vraiment très très intéressant! Léahttp://lachroniquedelea.wordpress.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-18196755.post-13329881011167646182013-01-30T19:56:49.983+01:002013-01-30T19:56:49.983+01:00Super interview. Je la transfère à ma belle-sœur m...Super interview. Je la transfère à ma belle-sœur musulmane.Blue Nightsnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-18196755.post-88898249714264880552013-01-30T15:29:48.397+01:002013-01-30T15:29:48.397+01:00Très très intéressant. Athée que je suis, je compr...Très très intéressant. Athée que je suis, je comprend mieux la récupération occidentale et par les hommes musulmans de la vision de la femme voilée. Il faut décoloniser le propos, tu as bien raison. J'essayerai de me procurer le livre.Maevanoreply@blogger.com