09/04/2006

Liberté

12 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est beauuuuuuuu

Anonyme a dit…

[...]
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Paul Eluard

Anonyme a dit…

la photo déchire

Anonyme a dit…

enfermé entre ces tours de verre, je ne peux plus sortir. je retiens ma respiration, comme si mon souffle était le dernier nectar de l'humanité. je regarde javec méfiance les vitres. l'air s'embaume d'un parfum étrange : je réalise que je suis emprisonné. je tends les mains comme pour sentir ce qu'il reste d'air. je laisse échapper mon souffle nerveux. demain, ce sera la même chose.

Anonyme a dit…

(ce texte n'est pas de moi. il est de mon corps)

Anonyme a dit…

je me tiens sur la balustrade, le ciel est gris. j'en ai marre de sentir le sol sous mes pieds. je veux pouvoir voler. je veux pouvoir me barrer d'ici. je tend les mains et sens le vide. encore un peu, et je pourrai enfin mourir.

Anonyme a dit…

(ce texte n'est pas de moi. il est de mes couilles)

Anonyme a dit…

en voila de la classe

Anonyme a dit…

contre toute attente : virg jm ton texte!

Émilie Laystary a dit…

"Je comprenais parfaitement les conditions sociales, politiques, historiques qui m'avaient valu mon humiliation et si j'étais résolu à lutter contre tous ces poisons, c'est vers une plus haute victoire que je levais obstinément les yeux. Je ne sais s'il dort en moi quelque fort élément primitif, païen, mais à la moindre provocation, je me tourne toujours vers l'extérieur, les poings fermés; je fais tout ce que je peux pour tenir honorablement ma place dans notre vieille rebellion; je vois la vie comme une grande course de relais où chacun de nous avant de tomber, doit porter au plus loin le défi d'être un homme; je ne reconnais aucun caractère final à nos limitations biologiques, intellectuelles, physiques; mon espoir est à peu près illimité; je suis à ce point confiant dans la lutte que le sang de l'espèce se met à chanter en moi et que le grondement de mon frère l'océan me semble venir de mes veines; et je ressens alors une gaieté, une ivresse d'espoir et une certitude de victoire telles que sur une terre couverte pourtant de boucliers et d'épées fracassées, je me sens encore à l'aube du premier combat."

(Romain Gary, La Promesse de l'Aube)

Anonyme a dit…

Poèmes et photos en noir et blanc. Mettez vos Chech. Voilà les bobos.

Émilie Laystary a dit…

aïe!